samedi 15 octobre 2011

Karma is a bitch.

On dit que pour faire son deuil il est préférable d’écrire une lettre avec tout ce qu’on voudrait « oublier » et de la jeter ou la bruler par la suite.
Ce soir, je n’ai pas forcément envie de parler de toi mais je pense bien y être obligée.
Ma vie ne ressemble pas à grand-chose si ce n’est à un petit tableau avec quelques tâches dessus. Elle est surtout souvent bercée par des rêves ou des illusions. Mais y’avait ce jour-là où quelque chose de vraie s’était passé. J’avais tout simplement croisé un sourire, inconnu. Autant appeler les choses par leur nom, c’était un des plus beaux sourires que j’avais eu à voir. Tu étais tout simplement quelqu’un qui respirait la vie. Et ceci produisait en moi une sorte d’émerveillement car la vie exprime la beauté et vice-versa. De plus, ce sourire n’était pas faux. Il portait quelque part en lui de l’amertume, du renoncement. J’essaye tant bien que mal à cet instant de retrouver son image. Je voudrais la garder quelque part en moi à jamais car elle porte un message d’espoir. C’était un sourire qui me disait tout simplement « aie foie en l’autre » .
C’est alors qu’un duel en moi s’était déclenché. Fallait-il aller chercher plus loin ou se contenter de ce que j’avais là d’à la fois connu et méconnu ?
Et la curiosité finit par l’emporter.
Aujourd’hui, je ne sais pas vraiment si je regrette. J’ai un certain culte du sacré et je me demande si le fait d’être allé chercher plus loin avait abimé ces premiers jours où un simple échange de sourire me procurait autant de sentiments.
Maintenant, je me dis tout simplement qu’il faut apprendre à tirer le meilleur de ces choses-là. Que même si les scénarios qu’on s’imagine ne se réalisent jamais, ça voudrait tout simplement dire qu’il faut apprendre à écrire notre histoire au moment présent car le verbe rêver nous éloigne souvent du verbe agir.
Quelques larmes, un sourire et de la bonne volonté. Life goes on.

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