jeudi 14 mars 2013

Requiem de Mozart…comme on se retrouve. Ce morceau est tel un amant qu'on délaisse un moment mais jamais éternellement. Ce morceau est tel un sentiment qu'on croyait éteint mais qui n’est jamais bien loin. Je ferme les yeux et me voit dans une grande salle parfaitement éclairée. Mes mains portées par celles d’un jeune homme et nous dansons en cercles sans fin, jusqu'à l’enivrement. Je souris et des larmes me coulent sur la joue. Je les lèche délicatement avec ma langue. Et nous continuons de tourner en rond, en rond, infiniment.  Puis nous nous arrêtons. Je ressens la nausée qui monte mais je ris à pleines dents… et je me laisse tomber sur les épaules du jeune homme qui m’enlace bien fort, bien fort… et je m’endors. 

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