"C'est peut-être ça qu'on cherche à travers la vie, rien que cela, le plus grand chagrin possible pour devenir soi-même avant de mourir." - Louis-Ferdinand Céline
jeudi 14 mars 2013
Requiem de Mozart…comme on se retrouve. Ce morceau est tel
un amant qu'on délaisse un moment mais jamais éternellement. Ce morceau est tel
un sentiment qu'on croyait éteint mais qui n’est jamais bien loin. Je ferme les
yeux et me voit dans une grande salle parfaitement éclairée. Mes mains portées
par celles d’un jeune homme et nous dansons en cercles sans fin, jusqu'à l’enivrement.
Je souris et des larmes me coulent sur la joue. Je les lèche délicatement avec
ma langue. Et nous continuons de tourner en rond, en rond, infiniment. Puis nous nous arrêtons. Je ressens la nausée
qui monte mais je ris à pleines dents… et je me laisse tomber sur les épaules
du jeune homme qui m’enlace bien fort, bien fort… et je m’endors.
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