Si on part du principe qu’on peut tous les deux
tout foutre en l’air, alors nos craintes seront réduites. Ce sentiment de
fatalité peut être aussi un sentiment de tranquillité. On sait qu’au pire, tout
cela aura une fin. Certes il se peut que l’un des deux souffre plus, peut être
pas, mais on l’aura toujours su. Pas de lamentations, pas de regrets, juste le
sens de la réalité qui nous permettra en même temps de rêver ce qui peut l’être
encore. Par rêver j’entends faire les choses telles qu’on voudrait qu’elles
soient faites. Oublier ses préjugés, ses peurs, et surtout ses attentes. Je ne
sais pas ce qu’est cette manie qu’a notre personne de toujours faire en sorte
de s’attendre à ce qui ne pourrait jamais être. Il y a cette citation d’un film
qui dit qu’il y a une catégorie de gens qui ne veulent au fond pas être
heureux, parce qu’être heureux signifie affronter et accepter la vie avec tout
ce qu’elle comporte de meilleur et de pire. Et ces gens sont ceux-là qu’on
traite souvent de rêveurs, utopistes, idéalistes…Inconsciemment ils fuiront
toujours l’endroit, l’occasion ou la personne qui pourrait leur offrir un
bonheur plus ou moins durable. Et pour ce faire toutes les raisons du monde
sont possibles à trouver quelque soit le contexte. Malheureusement il n’est pas
toujours facile de combattre ces démons « saboteurs ». C’est comme de
vouloir arrêter un certain mécanisme qui est là, bien installé et marchant sans
cesse depuis des années. Mais ce qui est encore plus difficile c’est de se
résigner. S’avouer vaincu est juste contre nature, même si souvent on ne fait
que s’engouffrer de nouveau dans un même schéma. Mais je sais bien qu’on finira
par en avoir marre et un déclic opérera. Le naturel
vaincra. Ça ne sera point Utopia mais les choses auront une raison
plus 'vraie' d'être de la façon dont ils sont.
c'est qui ils ?
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