samedi 15 octobre 2011

Quand j’essaye d’analyser d’où me vient cet incessant vide, ce sentiment de dégout qui me fait dire que je suis complètement inerte et inutile, je me demande si je n’ai jamais commencé à « être » .
Et d’ailleurs quand est-ce qu’on peut affirmer qu’une certaine personne « est » ?
Il y a quelque chose en moi qui ne veux pas se mettre à nu. Je n’estime pas avoir vécu un grand traumatisme pour être coincée quelque part à vie. Ou alors c’est peut être le fait que mes traumatismes ne sont ni trop grands ni trop petits pour pouvoir créer en moi quelque chose d’actif.
Tel un peuple oppressé, depuis presque deux décennies j’attends le déclenchement de ma propre révolution. J’attends qu’un de mes « moi », mon plus beau « moi », ose enfin dire oui à la vie.

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