jeudi 2 juin 2011

We were sober.

L'histoire a ses raisons que le cœur ne connaîtra jamais.

J'aurais voulu qu'on me raconte mon passé avec les détails que j'aurais qualifié de tels, qu'on efface chaque bout d'un point d'interrogation en le remplaçant par des mots, qu'on m'explique chaque situation d'hier jusqu'à cette seconde où je suis en train d'écrire ceci.

Nous naissons tous curieux mais certains le restent. C'est peut être une tare après tout, un sous 
développement dans un monde qui a su recevoir sans jamais se demander pourquoi, qui ne se demandera jamais non plus comment donner en retour.

Le mutisme n'est qu'un signe de grands monologues intérieurs et infinis. Plus je me tais et plus les questions se multiplient. "Une vie c'est fait pour être vécue", mais dis-moi toi qui déclare ceci, dis-moi ce que tu estimes avoir vécu.

Les histoires de votre vie m'attendrissent et me font passer le temps. Je ne vous envie pas. N'ayez pas pitié du vide qui peuple ma vie à moi. Certains sont faits pour conter, d'autres pour écouter. Parallélisme divin et duels sans fin. Mais deux et deux feront toujours quatre et aujourd'hui je n'ai pas peur de mourir.

2 commentaires:

  1. mais en plus tu ne pourras jamais vivre comme eux car ils disent qu'une vie ca vit, mais non la vie c'est le silence de la chambre qui encombre les decombres sans ombres, voila c'est rien c'est du grabuge de parler, ecrire et tout car nous ne rappellerons de rien comme on le souhaite car le souhait n'est pas une memoire
    malebranche dit que la conscience est collective et que 2+2=4 est une "loi" universelle mais qu'importe, on tous universel a souhait haha on est de la moutarde sans steak :)

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