All those voices in my head...

Un temps pluvieux, des journées gloomy et des morceaux de Radiohead.

C’est les vacances, je suis censée réviser mais rien n’y fait, j’ai juste envie de me reposer et de lire.

Tout à l’heure, en ouvrant mon cours d’électrostatique, j’avais eu une crise de doutes (rien de nouveau me diriez-vous). Qu’étais-je en train d’étudier ? Que faisais-je de mes journées du 6h du matin à 18h du soir si ce n’est étudier des choses qui ne me passionnent pas plus que ça. J’aime bien tous ces phénomènes physiques parce que c’est de la réalité et que ça m’en rapproche moi qui n’arrête pas de vouloir m’en éloigner. Mais je veux éprouver un intérêt sincère, un enthousiasme…Des sentiments que je n’ai probablement pas réussi à éprouver plus que quelques secondes de suite.

Alors je me dis qu’après tout, quoique je fasse comme études maintenant, ça ne va pas vraiment changer grand-chose. Donc je m’accroche à la destination que je m’étais fixé « Un jour, je ferais quelque chose d’utile. » et puis c’est tout.

A côté de ça, il y a toujours lui, l’inaccessible. Tellement loin mais si proche. Tellement différent mais si semblable.  Celle que j’étais avant, y a un an ou deux, se serait peut être battu corps et âme pour cette personne qu’elle ne connaissait pourtant presque pas. Elle se serait mise comme but ultime, comme une messagère de Dieu, pour le rendre heureux. Mais aujourd’hui, les temps ont changé et je sens que tous les deux on est, malheureusement, sur la même longueur d’onde..Celle qui a fait de nous des êtres meurtris du cœur, mais pas de l’âme. On aurait pu s’aimer, on s’aime déjà peut être, mais pas d’un amour baudelairien, ni d’un amour décrit par le 7^ème art…Un amour singulier, qui ne verra jamais la lumière.