We ain't born to die.

Cette incessante obsession de penser à la mort d’un être proche et de ce que cela pourrait avoir comme répercussions…Je crois que je fais ça juste pour sentir les larmes me monter aux yeux, pour me rassurer que cet organe à la poitrine marche encore.

Je n’ai jamais perdu quelqu’un de « cher », c'est-à-dire quelqu’un qui est quotidiennement présent dans ma vie que ce soit physiquement ou moralement. Mise à part le fait que mon esprit n’arrête pas de se pencher vers les choses les plus absurdes, je pense que c’est surtout une sorte d’appel à l’aide. Il y a ce tilt qui n’arrive pas. Cette chose qui fera que je n’aurais peut être plus autant plaisir à passer des heures, des jours, des semaines, enfouie sur dans lit avec un livre entre les mains, « en hibernation ». Je suis juste cette personne pas très courante qui est surprise quand elle enchaine au cours d’une discussion trois phrases insignifiantes à la suite. Maintenant je suis dans une période de ma vie où tout ce qui « devrait être » ne signifie plus rien pour moi. J’accepte tout simplement ce qui « est » avec toute la passivité du monde, mise à part quelques exceptions qui relèvent plus des troubles obsessionnels plus qu’autre chose.

M’enfoncer puis réapparaitre à la surface pour m’apercevoir que finalement l’iceberg en apparence n’est après tout qu’une simple pièce de puzzle et qu’il faut se mettre à la rassembler avec les autres…Très peu pour moi.., parce que très peu pour nous.