vendredi 3 février 2012

Et passer le restant de mes jours à contempler ton sourire.

Puisque ce monde est peuplé de corps sans âmes plus qu’autre chose, mon cœur s’en est mis à éprouver des onces d’amour pour tout ce qui porte une trace de noblesse en lui.
Est noble à mes yeux celui qui regarde le ciel et les arbres avec les yeux d’un enfant.
Celui qui tient un livre comme il tiendrait un diamant.
Celui qui sait voir la beauté dans tout corps humain.
Celui qui croira toujours, quelque part en lui, même dans ses songes les plus lointaines, en quelque chose de meilleure.
Celui qui n’aura pas peur de sa faiblesse face à ce qui le dépasse, notamment face à ses sentiments les plus nobles et les plus obscurs.
Celui qui sourit seul ou à des inconnus.
Celui, tout simplement, qui choisit d’être Homme.

Il y a toujours quelqu’un ou quelque chose tout au long des différents moments de notre vie qui nous empêchent de sombrer dans un monde morne dépourvu de toute espérance.
La plupart du temps, les livres sont mes fidèles compagnons de route et je leur suis presque une servante en modelant mon humeur selon ce qu’ils désirent me raconter.
A côté de cela, il y a ces personnes qui écrivent par besoin mais qui ne savent pas qu’en plus, ils effectuent cette tâche pour ceux qui les lisent. Ils me permettent ainsi de lire les mots que j’aurais voulu écrire, que j’aurais voulu qu’on me dise, que j’aurais voulu me dire à moi-même. Ils me permettent d’afficher un sourire mélancolique ou amer qu’importe. Je les remercie donc même si leur modestie leur empêchera de se reconnaitre..Et longue vie aux mots..Longue agonie aux maux.

1 commentaire:

  1. :) J'ai bien aimé ...merci

    je partage avec toi cette citation ''je n'écris pas pour être lu, mais pour ne pas être vu.."

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