samedi 10 mars 2012

"On ne comprend pas le destin et c'est pourquoi je me suis fait destin." Caligula/Camus

Je la sens chaque jour un peu plus tenace cette épreuve qui ne me lâche pas. Il y a des choix qui semblent si évidents en apparence mais nous ne sommes jamais seuls à faire ces choix…
Il y a toujours un passé douloureux qui vient s’en mêler, un avenir incertain qui nous décourage, et un présent qui attend encore la réponse. Il y a une famille décevante, un entourage s’estimant satisfait, ne désirant pas changer…La solitude ne m’a jamais fait peur, c’est même une très bonne accompagnatrice, la plus fidèle…Mais il y a cette autre solitude qui m’éloigne du possible, du réel, du concret. Celle-là même qui désire me persuader qu’il n’y a qu’elle qui compte, que tout le reste ne vaille pas la peine qu’on se batte pour. Celle-là même qui me chuchote que je suis la seule à vouloir attraper la lune, que des Caligula il n’y en aura plus jamais, que les autres me détesteront d’avoir voulu être un Caligula. Celle-là même qui m’asservit tout en étant consentante, qui me laisse blottie dans ses bras, démunie. Aujourd’hui je le dis, à elle surtout, et à ceux qui cherchent à comprendre, que je mène mon plus grand combat, celui que d’autres ont fui ou qui ont été épargnés..et que ma prière matinale et nocturne, sera jusqu’au jour venu : سٱصبح يومًا ما ٱريد.(Je serais un jour ce que je voudrais.) 

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