Un train bondé,
Des gens hébétés
Et moi au milieu de tout ça
Je ne comprends toujours pas
Quand est-ce qu’on a arrêté d’être heureux.
Un train bondé,
Des demoiselles discutant
Et un homme souriant.
C’est suspect pensais-je
Non c’est Humain lui dis-je, c’est humain.
Un train bondé,
Des visages différents.
Peut-il bien être, lui
Celui qui occupe les songes de mes nuits ?
Un train bondé,
Ma tête baissée.
Et la dame qui s’inquiète
Je lui réponds par un sourire
Elle me le renvois
Et je me dis : Que le sourire soit roi.
J'aime beaucoup la parole des évangiles que tu as choisi pour titre; il n'y a finalement de miracle que celui que l'on s'autorise à soi-même :)
RépondreSupprimerBeau poème aussi:) mais je dois dire que je suis jaloux, les muses se sont arrêtées à ta gare. j'ai voulu écrire la suite, mais je n'ai pas pu :)
Il m'est juste venu à l'esprit que le royaume du sourire s'étend au delà du terminus: réalité. la plupart descendent à ce terminus; en pensant que ceux qui continuent le voyage sont à bord d'un train fantôme.