Vermine, j’essaye de te chasser de ma chair qui fait mine de déguster tes
succions.
En toi je ne vois rien, rien d’autre qu’une peste, qui vient
hanter le vide de mes maux.
Malades, nous le sommes mon beau, malades de ne pas avoir su,
éviter le premier salut.
Jeté sur moi, tu te lances dans une danse classique de
fornication.
Et le ciel au dessus, voudrait comprendre le pourquoi de nos
complications.
Pécheurs, nous le sommes mon hérétique, pécheurs de ne pas
avoir su, se contenter des mots.
Les mots, ces traîtres, ces sauveurs assassins, qui mériteraient une glorieuse fin,
crucifiés sur nos âmes.
Vermine, je n’aurais pu supporter ta présence plus
longtemps.
En toi je ne vois rien, rien d’autre que moi.
Moi, trois lettres, trois êtres, trois fois rien.
Mercenaire à la solde des plus puissants; encore les mots.
Prostituée à la merci de brèves satisfactions et autres autodestructions.
J’ai vendu mon âme au diable; la vie, qui m’a faite
orpheline, d’une utopie.
Je te cherche, te trouve, là, collé à ma peau.
Vermine, salaud, les lumières sont éteintes, quittes les
lieux.
En toi je ne vois rien, rien d’autre que la vérité.
Vraies sont mes larmes, suicidaire notre réalité.
La piètre génération du Choléra .. Ovation Nath!
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